ヴァレリー・ラルボー : 『アレン』と同郷の作家たち

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  • ヴァレリー ラルボー アレン ト ドウキョウ ノ サッカタチ
  • Valery Larbaud : Allen et ses camarades bourbonnais

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Le sujet de cet article porte sur la relation entre Valery Larbaud (1881-1957) et deux écrivains bourbonnais dans l’oeuvre Allen (1929) : Charles-Louis Philippe (1874-1909), né à Cérilly et Émile Guillaumin (1873-1951) à Ygrande. Allen est un éloge du Bourbonnais (actuellement le département l’Allier dans la région Auvergne), le pays natal de Larbaud. C’est le seul ouvrage que Larbaud a ajouté plus tard au texte des « Notes ». D’abord, il a publié le texte d’Allen à deux reprises dans La Nouvelle Revue Française en 1927. Puis, il a écrit vingt et un chapitres de « Notes » pour montrer la genèse, le mécanisme et faire des explications complémentaires de son ouvrage. Ces « Notes » sont non seulement des annotations, mais aussi la preuve de l’activité créative de Larbaud. Dans les recherches sur Larbaud, il est reconnu que l’auteur est « cosmopolite » par ses expériences ; par ses voyages en Europe, ses relations amicales avec des écrivains étrangers, irlandais comme James Joyce (1882-1941) ou latino- américains. Nous pouvons aussi trouver des éléments de son cosmopolitisme dans Fermina Márquez (1911) ou A. O. Barnabooth (1913). En réalité, il a longtemps évité son pays natal, il écrivait : « Je rentre à Paris » ou « Je vais en province » comme nous trouvons dans Allen. Pourtant, Larbaud a retrouvé les qualités du Bourbonnais en lisant des ouvrages sur la région, comme L’Ancien Bourbonnais (3 tomes, 1833-1838) de l’historien bourbonnais Achille Allier (1807-1836). Finalement, il s’est mis à composer Allen pour expliquer les vertus de son pays, en citant par exemple des faits historiques à l’ère du duché de Bourbon. En outre, il a mentionné plusieurs fois des ouvrages de Philippe et Guillaumin. Nous pouvons dire que si Larbaud a fait l’éloge du Bourbonnais, c’est grâce à l’amitié et les activités de ses compagnons dans le monde littéraire issus du Bourdonnais. Larbaud conclut ses « Notes » de cette manière : « Je crois donc pouvoir offrir Allen en tout premier lieu à mes compatriotes, comme un livre écrit pour eux, et ainsi le confier, avec mon nom, à leur mémoire. ». Dans Allen, Larbaud offre un autre visage de luimême : une sorte d’écrivain régionaliste.

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