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Un barrage contre le Pacifi que （1950） est le troisième roman de Marguerite Duras : ayant pour toile de fond de l’Indochine française des années 1930, ce roman contient beaucoup d’éléments autobiographiques. Non seulement cet oeuvre, Duras a écrit aussi trois autres romans （Éden cinéma, L’Amant, L’Amant de la Chine du Nord） qui se basent sur le mémoire de son enfance et son adolescence. Dans l’ensemble de ces textes et ses propos dans l’entretien et l’interview, nous apercevons qu’il y a un grand «espace autobiographique» （comme Philippe Lejeune a dit） dans l’univers durasien, que ce soit réel ou imaginaire. Cette étude consiste à démontrer les traces de la mise en fi ction de ce roman en faisant références à la biographie et aux autres textes concernants au souvenir familial ou amoureux de l’enfance à l’adoloescence de l’auteur. La première partie est consacrée à établir la passion de la mère, qui pose la base de ce roman. Par l’épisode assez connu de la «concession», la mère est devenue un personnage tragique, destinée comme un victime de vampire du colonianisme, tandis que les rapports biographie nous apprend les autres aspectes de cet évenement. En faisant une comparaison entre le texte et la biographie, nous élucidons la fi gure de la mère caractarisée par sa misère et sa matérnité. La deuxième partie aborde l’histoire d’aventure de Suzanne à l’égard de la relation familiale et amoureuse. Dans les années 40s, Duras avait déjà ebauché un prototype de ce récit dans un cahier （on l’appelle «le cahier rose marbré» ）. L’histoire de l’amour scandaleuse avec la jeune fi lle blanche et l’homme riche étranger de ce roman suit sans doute ce récit «l’histoire de Léo» de ce cahier. En analysant de ces textes, on considère l’aventure de Suzanne comme une résistance contre la société coloniale par l’intermédiare de la relation avec la mère. En conclusion, nous constatons l’intention à la mise en fi ction de son enfance dans Un barrage contre le Pacifi que : les personnages principals sont bien modifi és par rapport à ses modèles et les épisodes sont aussi dramatisés, cette oeuvre ne corresponde pas exactement avec la vie de l’écrivain. Malgré ces modifi cations fondamentales, ce ne serait pas exagéré de dire que cette oeuvre confi gure sa pensée sur la vie et la création : La mise en fi ction de la vie réelle met en relief paradoxalement l’illusion de l’identité de personnage, tandis que le récit d’aventure de l’héroïne conquête cette vraisemblance apparente du monde Le premier roman autobiographique chez Marguerite Duras est la tentative de l’effondrement cette illusion.