La structure énonciative de la « Prose (pour des Esseintes)» de Stéphane Mallarmé

  • MATSUURA Namiko
    Étudiante en 3<sup>e</sup> année de doctorat à l'Université de Kyoto

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Other Title
  • ステファヌ・マラルメ「続誦[プローズ](デ・ゼッサントのために)」 における発話の構造
  • ステファヌ ・ マラルメ 「 ゾクショウ(プローズ)(デ ・ ゼッサント ノ タメニ)」 ニ オケル ハツワ ノ コウゾウ

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<p> Mallarmé se donne comme exigence « la disparition élocutoire du poète » en 1892. Cela pose la question de l’impersonnalité du sujet chez Mallarmé. Les études ont tendance à se référer à ses textes théoriques comme sa correspondance, Igitur, ou notes sur le Livre. Cette approche semble avoir l’avantage d’expliquer ses idées, mais pas sa pratique textuelle. Il faudra donc examiner comment se traduit l’impersonnalité dans sa poésie et quels technique ou style sont mis en œuvre pour impersonnaliser un texte poétique. Dans cette perspective, nous analyserons la « Prose (pour des Esseintes) », dans la mesure où elle constitue une réécriture importante réalisée pendant la première moitié des années 1880, où les idées de l’impersonnalité semblent acquérir une perspective théâtrale. Nous justifierons d’abord notre approche en nous fondant sur la linguistique de l’énonciation. Pour examiner comment exprimer le « je », nous analyserons les temps du verbe (le passé simple et le présent) et les expressions de la subjectivité (l’apostrophe et le démonstratif). Après une brève comparaison avec L’Après-midi d’un faune, nous verrons que la structure énonciative du poème montre la tentative mallarméenne d’impersonnaliser le poème par une mise en scène du « je » qui parle « sous une apparence fausse de présent ».</p>

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