La photographie selon Marguerite Duras : l’art du portrait, opposé à la représentation iconographique de l’homme

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  • マルグリット・デュラスの作品における写真─肖像写真と人物像の表象について─
  • マルグリット・デュラスの作品における写真 : 肖像写真と人物像の表象について
  • マルグリット ・ デュラス ノ サクヒン ニ オケル シャシン : ショウゾウ シャシン ト ジンブツゾウ ノ ヒョウショウ ニ ツイテ

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<p>La photographie selon Marguerite Duras : l’art du portrait, opposé à la représentation iconographique de l’homme</p><br/> <p> Duras établit une distinction entre le portrait photographique et les images en général qui prennent l’homme comme objet de représentation. La photographie est l’art du « transfert de réalité de la chose sur sa reproduction » : elle « embaume le temps » et montre des « vies arrêtées dans leur durée », comme le fait remarquer André Bazin. En opposition à cela, Duras considérait le portrait idéal comme la confusion des aspects innombrables qui naissent des différents moments de la vie. Dans le texte intitulé « La vraie semblance », qui offre une présentation de l’art de Robert Lapoujade, un peintre du XXe siècle, Duras exprime son admiration pour sa technique picturale du portrait nonfiguratif, où elle scrute l’apparition en un seul portrait de mille aspects différents du même homme. Cette vision oriente l’évocation des portraits photographiques dans plusieurs oeuvres de Duras : Une aussi longue absence, Le Navire Night et L’Amant. Par ailleurs, à partir du début des années 1980, Duras aborde le portrait photographique dans une nouvelle perspective : il s’agit de reconnaître dans le visage photographié du passé, un signe annonciateur du « soi » présent. Certes, Duras n’aura finalement inséré aucune photographie dans L’Amant, bien qu’elle eût commencé à l’écrire, à l’origine, pour fournir des légendes à des photographies de famille et à des clichés privés. C’est bien néanmoins cette idée de « reconnaître le futur » qui sous-tend le texte.</p>

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