中世京都における土倉業の成立

Au moyen age, le recouvrement des creances etait peu sur, ce qui causait beaucoup de risques dans les affaires des usuriers. Neanmoins, au debut du quatorzieme siecle, il y avait plus de 300 doso a Kyoto. Comment pouvait-il se trouver autant de doso dans une ville de seulement 80000 ou 100000 habitants au plus? Les doso a Kyoto ont souvent obtenu le poste de collecteur d'impots d'un domaine. Habituellement, ils payaient ces impots d'avance, au moment de leur designation, puis les recuperaient sur la levee du domaine. En consequence, de nos jours, on assimile cela a un emprunt des seigneurs. Mais pour que les doso aient pu reussir a recuperer leur argent, il leur a fallu des connaissances et des experiences sur l'administration des domaines et sur la collecte des impots, les differentes techniques des usuriers. Donc, on ne peut pas traiter les entreprises de la perception des impots comme les prets ordinaires. Les doso etaient usuriers, mais aussi entrepreneurs de la levee des impots. A l'origine, le doso etait un simple usurier, appele kashiage (借上). La plupart des gens devenus kashiage avaient ete des serviteurs de la classe inferieure des nobles, des pretres bouddhistes ou shintoistes de rang inferieur, qui ont eu la chance d'avoir les fonds necessaires malgre leur condition peu elevee, au cours de la levee des impots de domaines sur l'ordre de leur maitre ou de leur temple. Ces usuriers etaient deja habiles dans l'administration d'un domaine et dans la collecte des impots au commencement de leurs affaires. Apres la guerre de Jokyu (承久の乱), beaucoup de fiefs ont ete attribues aux jitogokenin (地頭御家人). Pour gouverner sans embarras leurs terres eloignees, ces seigneurs non residents ont du etre aides par les kashiage. En outre, pour administrer leur terre, les jitogokenin ont commence a mandater un specialiste ou bien quelqu'un au courant des affaires de la region des la fin du treizieme siecle. C'etait une methode d'administration, convenante aux domaines ou l'ichienryo-ka (一円領化) est perfectionne. Surtout, ceux qui habitaient a Kyoto et qui ont eu besoin d'argent dans la vie urbaine, donnaient souvent mandat aux kashiage qui connaissaient les affaires et qui avaient assez de ressources pour faire des avances d'impots. Ainsi, les kashiage a Kyoto sont devenus entrepreneurs de la perception des impots, et on ne pouvait plus definir entierement leurs affaires par le mot "kashiage (=usurier) ". Alors, pour les designer eux qui sont remarquables surtout par leurs richesses, le mot "doso (=entrepot)" qui symbolise la fortune est apparu et s'est propage. Puis pendant l'epoque des Dynasties du nord et du sud, avec la marche d' ichienryo-ka des domaines dans tout le pays, les doso ont trouve de nouveaux clients et une solide situation comme entrepreneurs.