Caverne, Reve, Cinema.

Hashimoto Eiji

doi:10.18917/eizogaku.38.0_77

Jean-Louis Baudry met en question, dans son article, Le Dispositif, le désir de regarder qu’ on a deja eu du temps de Platon qui élaborait la métaphore de la caverne. D’autre part, il le lieait au travail du rêve que Freud a decouvrert. Il me semble que le cinéma aussi produit ce même désir que la caverne et le rêve incluent dans leurs processus. Dans la plupart des cas, ce désir de regarder se satisfait sous la forme d’une impression de réalité. Genéralement, l’impression de réalité au cinéma passe par des rapports analogiques entre l’image et son objet. Mais il est difficile de trouver la vraie essence de l’image dans le cinéma, parce qu’elle n’indique qu’un plan optique de son objet qui a divers angles et aspects. Il est préférable de penser ici que l’appareil cinématographique est un dispositive qui ne fait que suggerer l’impression de réalité au spectateur. De ce fait, une image (representée) ne ressemble pas à son objet, mais on la croit ressemblante. Ainsi, en tenant le cinéma pour un certain effet, nous avons à eclairer le mécanisme qui le produit. Baudry et Christian Metz essaient de trouver cette clef dans un rapport du rêve. C’est-à-dire, resemblance entre une situation du cinéma et celle au rêve : voir en rêve une autre scène qui est regardée comme la scène primitive, et voir un film. Dans chaque cas, il y a prédominance de la perception visuelle. Il s’agit de s’interroger sur ce que c’est que le cinéma, c’est-a-dire, chercher à definer une partie du champ sémantique de “regarder.” Dans cette optique, il faut traiter des différences entre les regards, comme Ferdinand de Saussure montrait l’opposition entre les signes linguistiques. C’est un des sens de “regarder” qui est en question.

Caverne, Reve, Cinema.

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