ベルクソンの方法とその検討 : ベルクソン的反省と現象学的反省

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  • La réflexion bergsonienne et la réflexion phénoménologique : Essai critique sur la méthode de la philosophie bergsonienne
  • ベルクソン ノ ホウホウ ト ソノ ケントウ ベルクソンテキ ハンセイ ト ゲ

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抄録

Cet essai se compose des trois parties : 1) notre interprétation de la méthode philosophique chez Bergson; 2) une étude critique sur la méthode bergsonienne; 3) une confrontation de la phénoménologie avec la réflexion bergsonienne. La méthode philosophique est, selon Bergson, l'intuition. Mais Bergson dit que "notre intuition est réflexion" . (P. M. 95) Cette intuition comme réflexion, est ce contradictoire? Parceque l'intuition en effet signifie, selon Bergson, une conscience directe qui se distingue à peine de l'objet vu, c'est-à-dire une conscience directe qui est contact et mème coïncidence. Au contraire, la réflexion signifie que le sujet voyant tient l'objet vu à distance. II y a donc une ambiguïté dans la pensée de la méthode bergsonienne. Bergson découvrit toute sa philosophie, quand il trouva étonnant que dans la philosophie de Spencer le temps réel, la durée intérieure toute pure, ne joue pas de rôle. Pour re-trouver ce qu'il a découvert, il se livra à une longue série de réflexions et d'analyses. Cette réflexion, c'est ce que nous appellerons la réflexion première ou analytique. Après cette réflexion Bergson a re-trouvé la vision directe qui manifeste une coïncidence entre la conscience et l'objet. Meis ce n'est pas là assez, parce que le philosophie doit parler de ce qu'il a vu. (Voir. PM. 42, 87, 134) L'intuition qui est "le reflet dans l'intelligence" (PM. 87), c'est ce qui s'appelle selon nous la réflexion deuxième, l'intuition de l'essence. La réflexion première exige la reprise de la quoddité de la dureé pure. La réflexion deuxième exige la quiddité de la réalité, la dureé reélle. L'expérience du premier étonnement qui est la découverte de toute sa philosophie, a dirigé Bergson en tant que schéma dynamique dans les première et deuxième réflexions. Dans la deuxième partie, il s'agit de l'ambiguïté de l'intuition bergsonienne. L'intution est selon Bergson "contact ou coïncidence" d'une part et réflexion d'autre part. L'intuition comme coïncidence n'est possible que, quand elle signifie la sympathie c'est-á-dire la participation á la spiritualité dans les choses. Le sens vrais de la méthode bergsonienne consiste dans l'intuition comme réflexion. Ceci est selon Merleau-Ponty l'acte de la compréhension, qui vise à l'explication du sens de "l'expérience mondaine" Dans cette deuxième partie nous avons tenté d'expliquer pourquoi l'intelligence bergsonienne doit aboutir à la relativité. Dans la troisième partie il s'agira d'éclaircir l'origine de l'ambiguïté de l'intuition. II est possible de la comprendre si l'on tire la théorie phénoménologique du Moi chez Husserl. La réflexion fondamentale ( "die Radikalisierung der Reduktion" ) de la phénoménologie se manifeste comme "Temporalisation de soi-même" (Selbst-Zeitigung) du moi. L'identité et la difference du Moi, qui est le sujet réfléchissant et l'objet réfléchit, correspondent à l'arrêt et au courant du présent vivant. (Voir. Gerd Brand : Welt, Ich und Zeit, Haag 1955 et K. Held : Lebendige Gegenwart, Haag 1965) Merleau-Ponty trouva dans le présent vivant "le lieu véritable de la philosophie" . ( "Les Sciences de l'homme et la phénoménologie" , C. D. U. p. 67-8) L'ambiguïté du présent vivant sera l'origine l'ambiguïté de l'intuition.

収録刊行物

  • 哲學研究

    哲學研究 46 (2), 171-207, 1976-10-30

    京都哲學會 (京都大學文學部内)

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