La Jeunesse de Descartes (II)

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  • Takeda Atsushi
    東京敎育大學大學院文學研究科(フランス文學)博士課程學生

Bibliographic Information

Other Title
  • デカルトの青春 (完)
  • デカルト ノ セイシュン カン

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Abstract

Dans cette dissertation, nous avons essayé d'éclaircir, à travers l'examen du Discours de la méthode (1637), le vrai sens de la jeunesse de Descartes, et par cela même, ses états de conscience propres et innés. Pendant sa jeunesse, deux côtés principaux se sont juxtaposés dans son esprit : le côté scientifique et le côté moral. Pour le premier, son occupation a été l'étude des sciences naturelles. Dans ce domaine, le jeune Descartes a fait des progrés remarquables. Mais, contrairement à cela, il ne pouvait obtenir aucun appui inébranlable dans la morale, ce qui l'aurait tourmenté incessamment. Ainsi naissait une inégalité profonde entre les deux côtés. Voilà le premier trait caractéristique de sa jeunesse. Pour combler cette inégalite, il a inventé la «morale par provision». Mais il serait incroyable qu'une si pauvre morale ait pu se faire l'appui moral de sa jeunesse. Par conséquent, ce qui a conduit ses actions nous semble être ses états de conscience propres et innés plutôt qu'une telle morale. Voilà le deuxième trait caractéristique de sa jeunesse. A ce point de vue, comprendre cette période de sa vie, c'est comprendre ses états de conscience propres et innés. Que sont-ils donc, ces états ? Nous n'en mentionnerons que les plus importantants : (1) l'égotisme, (2) l'eudémonisme et (3) le volontarisme. Cette dissertation se consacrera principalement à leur éclaircissement. D'autre part, bien qu'il fût toute sa vie indifférent à la société et à l'histoire, Descartes a exercé d'extrêmes influences sur la postérité. D'où vient ce paradoxe apparemment inconcevable ? La compréhension de ses états de conscience mêmes donnerait la clé de ce paradoxe. En somme, pendant sa jeunesse, Descartes se trouvait dans une inquiétude incessante, dont la cause était, comme nous l'avons déjà vu, la séparation des deux côtés en lui. Mais, lorsqu'il a publié ses Méditations en 1641, il trouva enfin le fondement de sa philosophie, et par cela même, la fin de sa jeunesse.

Journal

  • 哲學研究

    哲學研究 41 (5), 413-431, 1961-06-01

    THE KYOTO PHILOSOPHICAL SOCIETY (The Kyoto Tetsugaku-Kai)

Keywords

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