Les danseuses égyptiennes dans un récit de voyage de Maxime Du Camp

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  • マクシム・デュ・カン『ナイル河』におけるエジプトの女性ダンサー

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Le voyage en Orient était, au XIXe siècle en France, un acte particulier qui avait valeur d’initiation pour l’homme de lettres. Les voyageurs écrivent souvent des récits de voyage, dans lesquels on retrouve fréquemment un intérêt commun : les femmes, et notamment les danseuses orientales. Elles posent doublement la question de l’altérité (Orient et féminité) à des auteurs qui sont généralement des hommes blancs. Les danseuses orientales deviennent alors une figure mythique de l’Orient, et représentent la lascivité voire une certaine vulgarité dans l’imaginaire français de l’époque. Cet article a pour but de montrer comment Maxime Du Camp représente une figure de la danseuse orientale dans son récit, en examinant les scènes de danse dans ses écrits. Poussé par l’ambition littéraire, il tient compte des textes des voyageurs l’ayant précédé quand il écrit Le Ni(l Égypte et Nubie). On remarque que dans ses descriptions, l’auteur conserve un regard stoïque, s’efforçant de ne pas trop montrer son intérêt pour les femmes. Cette retenue est un exemple de la part de calcul dans l’oeuvre de Du Camp. Mais s’il ne réduit pas les danseuses orientales à une figure lascive, le voyageur reproduit cependant plusieurs attitudes et clichés du milieu intellectuel français

Journal

  • 人間文化創成科学論叢

    人間文化創成科学論叢 24 69-78, 2022-03-31

    お茶の水女子大学大学院人間文化創成科学研究科

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