生の自己刺激

書誌事項

タイトル別名
  • L’auto-excitation de la vie
  • 生の自己刺激 : アンリのフロイト読解をめぐって
  • ナマ ノ ジコ シゲキ : アンリ ノ フロイト ドッカイ オ メグッテ
  • Sur la lecture henryenne de Freud
  • アンリのフロイト読解をめぐって

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抄録

  Dans le dernier chapitre de la Généalogie de la psychanalyse, Michel Henry a sévèrement critiqué le primat de la représentation qui subsiste encore dans la psychanalyse de Freud. Mais ce qui est plus remarquable dans cet ouvrage, c’est que Henry a aussi découvert au cœur de la pensée freudienne ce qui s’effectue vivement au-delà de toute représentation : l’« affect ». On voit aisément que ce terme psychanalytique correspond au concept phénoménologique d’« affectivité » que Michel Henry a toujours posé et approfondi au fil de ses œuvres. Dans ce sens, il n’est pas si pertinent de considérer la psychanalyse comme l’antipode de la phénoménologie henryenne de la vie. Au contraire, on peut plutôt faire remarquer le lien caché entre Henry et Freud dans la perspective de l’effectuation de la vie. <br>   Afin de saisir cette proximité inattendue entre ces deux penseurs, il convient d’abord d’examiner de plus près le concept d’excitation [Reiz]. En effet, ce que Freud appelait l’« excitation endogène » se rapproche de l’auto-affection radicale, laquelle constitue, selon Henry, « l’essence originelle de la subjectivité absolue ». Et Henry se prononce en faveur du texte freudien de 1924, Le problème économique du masochisme, qui a brusquement abandonné la thèse selon laquelle « le plaisir correspond à la diminution de l’excitation », y trouvant une tension phénoménologique selon laquelle le plaisir coïncide au contraire avec l’augmentation. En nous référant à l’interprétation henryenne de Nietzsche, nous montrons enfin que la phénoménologie de la vie et la psychanalyse freudienne se rencontrent sur le plan de la problématique du masochisme.

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